lundi 3 avril 2017

Printemps


A l'arrivée du printemps, tout se réveille. On entend à nouveau les oiseaux, qui sont revenus chanter. L'air aussi est nouvelle. On savoure le doux soleil sur notre peau,le vent s'infiltrer dans nos cheveux. Et pourtant, l'hivers n'est pas très loin. il s'en va gentiment, à reculons, obligé de nous abandonner,obligé à l'exil. Tout doit arriver et partir en son temps. C'est la loi de notre mère. On change, on grandit, on se réjouit de ce printemps... mais finalement, on ne fait que renaitre et apprendre de ce cycle déjà antérieur. Installé dans l'herbe décoré de pâquerettes, à me delecter de cet acte si anodin car chaque année permis, de ce privilège qui n'en est un, un arbres encore nu veillait sur moi et me remémorait sans cesse que la mort n'est jamais vraiment partis. Le vent soufflait des bourrasques à peine perceptible et une branche vint me saluer.  La naissance toute récente d'un bourgeon me rappela que si la mort sévissait et sévissera toujours ainsi que la vie. Une joie étrange et indécente me prit en otage, une sérénité de l'âme m'envahit lorsque, sourire triste aux lèvres, je regardais les nuages isolés s'en aller, je scrutais le ciel à la recherche de cette personne que l'hivers m'a prit ou plutôt que le froid a délivré de cette prison charnelle et malade, plus capable de communiquer. Comme si elle naviguait entre deux monde et que mère nature a enfin décidé de lui en choisir un. Les arbres mort l'ont recueillit et elle les a grimpé afin de mieux s'en aller.
Oui les bourgeons, le soleil, la nature qui revit, témoigne que ce cycle est naturelle et nécessaire, que la mort, même si définitif, implique toujours la vie dans notre coeur, dans notre mémoire infini.

2 commentaires: